Les ondes électromagnétiques sont partout autour de nous. Elles sont de plus en plus nombreuses dans ce monde ultra connecté,  au travail et à notre domicile. Nous n’en tenons pas compte dans notre quotidien car elles sont invisibles alors que nous devrions nous en préserver parce qu’elles sont nocives pour notre vitalité.

Catherine, experte en la matière a accepté de nous donner quelques conseils d’usage, plein de bon sens, dans l’article ci-dessous.

Les antennes de téléphonie mobiles et les lignes haute tension sont visibles, mais pas les ondes électromagnétiques qu’elles génèrent. La majorité d’entre nous ne les sent pas et pourtant elles impactent notre santé physique et mentale. J’espère que la lecture de ces quelques lignes vous permettra de continuer à profiter de leurs bons côtés (technologiques) et d’éviter de souffrir de leurs inconvénients (sanitaires).

Tout d’abord, quelques questions auxquelles je vous remercie de répondre honnêtement :

  • Lors d’une utilisation téléphonique prolongée n’avez-vous jamais senti votre oreille chauffer ?
  • Lors d’une journée de télétravail avec une connexion Internet en WiFi n’avez-vous jamais eu mal à la tête ? n’avez-vous jamais eu du mal à maintenir concentration et attention ?
  • Lors de l’utilisation de votre ordinateur portable branché sur secteur, n’avez-vous jamais eu des picotements au bout des doigts ?
  • Pour ceux d’entre vous qui ont des objets connectés type Alexa, Google home, montre connectée, quand les déconnectez-vous ?

Il faut savoir que notre corps est une antenne très réceptive aux ondes du fait des cristaux de magnétite contenus dans le cerveau et les articulations, et aussi des 70 à 80% des réseaux liquides de notre corps, eau et lymphe. Si l’on schématise, les ondes se comportent comme un four à micro-ondes, et devinez qui est à l’intérieur ?…     Heureusement, chacun dispose d’un capital-santé qui lui est propre, dont une partie constitue un capital-ondes, à entretenir précieusement.

Reprenons nos 3 questions pour voir comment faire.

Le cas du téléphone portable :

C’est notre ordinateur de poche, le compagnon de notre quotidien. Les laboratoires qui font les tests pour mesurer le DAS (1) des smartphones font des mesures qui durent de 3 à 6mn. Il est conseillé de ne pas utiliser son téléphone portable plus de 30mn par jour pour protéger son cerveau, éviter l’effet thermique et autres désagréments d’ordre saniatire mais c’est le cas de peu d’utilisateurs.

Voici quelques réglages à connaître et appliquer même si ça paraît contraignant :

  • Eteindre les services dont on ne se sert pas et les utiliser simplement quand on en a besoin : WiFI, Bluetooth car ils émettent des hautes fréquences de 2,4Ghz très nocives à si courte distance du corps
  • Eteindre les données mobiles ou cellulaires : elles permettent l’accès à nos mails, réseaux sociaux et Internet et outre l’exposition de proximité, elles nous font perdre beaucoup de temps en distraction et re-focalisation sur ce que nous faisions juste avant.
  • Faire le tri des notifications et en garder un minimum pour reprendre encore un peu plus la main sur toutes ces sources de dispersion.
  • Sélectionner le réseau 3G en priorité par rapport à la 2G (les débuts de la téléphonie mobile) mais aussi à la 4 et la 5G. Je me doute que les fanas de rapidité et applis en tout genre risquent d’être réfractaires à cette préconisation. Pourtant les appels en 3G sont ceux qui réduisent le plus notre exposition (2)
  • La nuit, le laisser en dehors de la chambre pour pouvoir se ressourcer. Si vraiment vous souhaitez l’utiliser comme réveil, penser à le mettre en mode avion et éviter de le mettre à charger pour ne pas rajouter aux hautes fréquences les champs électriques et magnétiques des basses fréquences. Vous pouvez aussi utiliser un radio-réveil à piles.
  • Si vous utilisez une oreillette, privilégier celles à Tube à air (3) et éviter celles en Bluetooth (sans fil)
  • Certaines personnes deviennent tellement dépendantes de leur smartphone qu’elles souffrent d’un nouveau type d’addiction appelé nomophobie. Il y a perte de contrôle par rapport à l’objet et anxiété démesurée à l’idée d’en être privé ou de le perdre.
  • Le 2ème terme apparu récemment « smombies » concerne les piétons utilisant leur smartphone sans prêter attention à quoi que ce soit d’autre, ni personnes rencontrées, ni voiture en traversant, ni poteau dans leur trajectoire ce qui cause beaucoup plus d’accidents piétons, avec parfois des dommages collatéraux. Aux dommages causés par une surexposition continue, s’ajoute une déresponsabilisation totale : double peine sanitaire et humaine. Un accompagnement est nécessaire pour aider les personnes à surmonter ces deux troubles de comportement.

Et en télétravail ?

En télétravail on a besoin d’une connexion Internet qui, la plupart du temps, utilise le WIFI sur un ordinateur portable ou de bureau. Sachant que les maux de tête, le manque de concentration et d’attention, les picotements au bout des doigts peuvent signaler les premiers signes d’une intolérance aux ondes, voici quelques moyens pour ne pas vous retrouver dans cette situation

  • Utiliser une connexion filaire Internet grâce à un câble RJ45 : la connexion sera de meilleure qualité, sans rayonnement. Bénéfice collatéral : les autres personnes présentes au foyer ne subiront plus de surexposition la journée entière.
  • Désactiver la fonction WIFI de l’imprimante et la relier à l’ordinateur grâce un câble RJ45 (4). Vérifier si elle est bien reliée à la terre.
  • Vérifier que la Box et l’ordinateur sont bien reliés à la terre, il existe des câbles USB pour cela (5), c’est très simple et très pratique.
  • Un moyen naturel pour se mettre à la terre et évacuer les champs électriques emmagasinés dans notre corps est de marcher pieds nus (ou en chaussettes) dans l’herbe. On trouve aussi des tapis de mise à la terre à brancher sur la prise électrique. Au préalable, il vaut mieux vérifier la présence et la qualité de la prise de terre globale de la maison.
  • Pour les objets connectés, il faut penser à équilibrer connexion et déconnexion, notamment la nuit car notre corps est vulnérable pendant le sommeil. Cela concerne les deux types d’objets connectés : ceux en contact avec le corps (type montre) et ceux présents dans l’environnement (type Alexa, Google home etc…)

La vérification de ces quelques points permettra à votre capital-ondes de s’auto-entretenir, voire même de se régénérer. Peut-être que cela vous amènera à vous interroger sur la place que vous décidez de laisser aux nouvelles technologies dans votre vie. Vous appliquerez ainsi tout naturellement les notions de base d’hygiène électromagnétique et d’hygiène numérique :

  • l’hygiène électromagnétique = action de réduire volontairement son exposition pour vivre dans un environnement le plus sain possible
  • l’hygiène numérique = notre capacité à rationaliser l’utilisation des divers appareils à notre disposition : smartphones, tablettes, objets connectés, jeux vidéos etc..

Bravo, c’est le 1er pas pour bénéficier des avantages technologiques sans subir leurs inconvénients. Ondorama sera heureux de vous accompagner sur ce chemin de l’électro-conscience lors d’ateliers ponctuels ou réguliers ou lors de diagnostics habitats/lieux de travail (particuliers et TPE).

Catherine Villéger  –  Ondorama

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Compléments d’infos :

https://www.anfr.fr/controle-des-frequences/exposition-du-public-aux-ondes/le-das/le-controle-du-das/